Plutôt que d’être exposés et préservés dans des musées, les trésors paléontologiques du Maroc sont en grande partie vendus par des marchands peu scrupuleux et selon France 2, sous le nez parfois des autorités qui préfèrent fermer les yeux.
Pas de certificats, pas d’autorisations, et pourtant les ventes se font au grand jour, surtout à Erfoud qui vit grandement de ce commerce. Un commerce qui fait le bonheur des collectionneurs étrangers et des touristes. Dans cette ville du sud marocain, ils seraient ainsi plus de 30.000 à gagner leur vie de cette industrie de la préhistoire.
Selon France 2, un squelette de dinosaure peut rapporter quelques dizaines de milliers d’euros. Une tentation financière bien trop importante pour se soucier du pillage qui s’opère à ciel ouvert et en toute impunité. Toutefois, ces sommes-là ne sont pas le lot de tous. "C'est très difficile, c'est épuisant. Les meilleurs jours, on gagne 4 à 5 euros, mais souvent on est bien loin du compte", explique Saïd Achabou à l’équipe de France 2.
En guise d’archéologues, des messieurs tout-le-monde, qui creusent la roche du désert munis d’outils dérisoires pour déterrer des trésors archéologiques, à la frontière entre le Maroc et l’Algérie.