Après une longue délibération, pour départager 10 lauréates, le jury a finalement porté son dévolu sur Nouha Rout, étudiante et, désormais, porte-parole de la cause environnementale. Elle a été secondée par Soukaina Ellatfi et Bouthaïna Khettar, respectivement première et deuxième dauphines. Il s’agit là d’une première pour Kénitra et la région du Gharb en général.
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Juste après son élection, Nouha Rout, consciente des défis écologiques à relever, a tenu à rappeler qu’elle s’est portée candidate à l’élection de «Miss nature du Gharb» pour apporter sa contribution à l’élan national visant la préservation de l’environnement. Dans le même élan, elle a exprimé sa volonté de mener, tout au long de l’année, des actions pour la préservation de la nature et participer à des activités ayant trait à l’environnement au niveau de Kénitra et de la région du Gharb. «Je ne ménagerai aucun effort pour être à la hauteur d’un titre qui est à la fois un honneur et une responsabilité», a-t-elle déclaré à l’issue de sa consécration. Mohamed El Badri, acteur associatif et directeur artistique de «Miss nature du Gharb», a pour sa part souligné que cette manifestation, aux dimensions artistiques et écologiques, vise à soutenir les efforts déployés par les autorités et la société civile en matière de protection de l’environnement. L'initiative a également pour ambition de contribuer à la lutte contre la pollution aux conséquences graves sur le climat et la nature de la région du Gharb. «C’est dans cette optique que nous avons décidé d’organiser cette manifestation culturelle et environnementale qui a été couronnée par l’élection de Miss nature du Gharb, le premier jour du printemps», a-t-il indiqué.
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Le directeur de «Miss nature du Gharb», Giuseppe Cartolano alias Pino, a révélé que ce nouveau-né de la scène culturelle et artistique du Gharb est le fruit d’une réflexion qui a duré près de deux ans, notamment après l’apparition de plusieurs points noirs à cause de la pollution. A cet effet, il cite le phénomène de la poussière noire, le rejet de déchets liquides et solides dans l’oued Sebou, ainsi que la pression démographique et immobilière exercée sur la forêt de la Maâmora et sur les réserves naturelles de Sidi Boughaba et de Moulay Bousselham. L’élection de «Miss nature du Gharb» s’est aussi illustrée par l’organisation d’une table ronde sur le rôle de l’art dans son rapport avec la nature, d’une exposition féminine d’arts plastiques et d’une soirée de poésie animée par des poétesses qui ont vanté les valeurs et la beauté du naturel.
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Il est aussi à noter que les organisateurs ont tenu à ce que le jury soit en phase avec l’esprit créatif de notre société. Il a été présidé par le plasticien Nourdine Fidali et composé du comédien Yassine Ahajjam, de la styliste-modéliste Amina Boussayri, des professeures Aïcha Dtsouli et Sanae Ghouati, du docteur Meriem Kettani et de la journaliste et animatrice radio Ismahane Ammor.