La station de radio généraliste nationale publique française France Inter a consacré sa chronique matinale de ce vendredi aux graves accusations proférées, mercredi 18 août 2021, par le régime algérien à l’encontre du Maroc, qu’il accuse d’être derrière les incendies, qui ont fait plus de 90 morts en Kabylie au début du mois, et du meurtre abject de Djamel Bensmaïl.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le média français ne donne aucun crédit à ces accusations, les qualifiant tour à tour d’absurdes et de risibles.
«Première chose qui vient à l'esprit: il est parfaitement absurde que le Maroc soutienne l'irrédentisme kabyle et, en même temps, soit derrière ses incendies meurtriers», a d’emblée fait remarquer le journaliste.
«Mais Alger», a-t-il poursuivi, «en ce qui concerne le Maroc, n'en est pas à une absurdité près. D'autant que le gouvernement algérien, réuni mercredi en Haut conseil de sécurité autour du président Tebboune, accuse aussi 'l'entité sioniste', c'est-à-dire Israël et donc le Mossad».
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Et d’expliquer qu’«en réalité, l'Algérie n'a toujours pas avalé la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental par les Etats-Unis fin 2020 et celle, simultanée, d'Israël par le Maroc fin 2020. D'autant que l'administration Biden a semblé suivre le même chemin».
«Cette poussée de fièvre» du pouvoir algérien vient surtout cacher «l’ impéritie» de son administration. «Il faut que l'Algérie ait besoin de détourner l'attention de son propre peuple de son impéritie. Or c'est exactement ce que viennent de démontrer les incendies de Kabylie», a relevé le chroniqueur.
Ce dernier n’a pas manqué de constater que «nulle par ailleurs autour de la Méditerranée, des feux de forêts n'ont occasionné un tel bilan humain. Par ailleurs, l'Algérie semble démunie face à un phénomène parfaitement prévisible: elle n'a par exemple pas de moyens aériens de lutte contre les incendies».
Pire: Alger a dû faire appel à l'entraide internationale et, «comble d'humiliation, elle a dû accepter l'aide de la France. Pas celle du Maroc, évidemment». Le journaliste n’a pas hésité à qualifier cette impréparation de «criminelle» qui se double, en plus, d'une crise économique «épouvantable».
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«C'est vrai que pour un pays dont le budget dépend aux ¾ du prix du pétrole et du gaz, son doublement en quelques mois devrait être une bonne nouvelle. Sauf que c'est encore fait trop peu pour l'Algérie qui a besoin d'un pétrole autour de 120$ le baril, pour combler ses énormes déficits», fait observer Anthony Bellanger.
La situation épidémiologique est également loin d’être reluisante, «le pays vaccine à peine 2% de sa population», a-t-il rappelé. Sur ce point également, la comparaison avec son voisin de l’Ouest est douloureuse, «comble de l'humiliation: le pays qui, en Afrique, a le plus vacciné est... le Maroc, avec un tiers de sa population immunisée!», a insisté le chroniqueur.
Et de conclure, «s'en est trop pour Alger qui a donc recours à la bonne vieille recette suivante: lorsque tout va mal, toujours accuser son voisin!».
Avec sa fuite en avant et ses accusations absurdes contre le Maroc et Israël, le régime algérien est devenu la risée du monde.