"Si je n'étais pas convaincu de l'efficacité du gouvernement que je préside, j'aurais bien évidemment démissionné", a souligné Abdelilah Benkirane lors d'une interview diffusée, samedi, sur la chaîne d'information France24. Concernant la nouvelle coalition avec le RNI avec qui le PJD a eu des différends de taille, le chef de l'Exécutif a estimé que "les médias ont exagéré et ont donné à ce sujet une trop grosse ampleur".
Interrogé sur le recul du Maroc dans le dernier classement de Transparency, le chef du gouvernement est resté évasif et s'est contenté de dire : "L'essentiel est de rester en phase avec ses principes et de continuer à maintenir les chantiers enclenchés en matière de réformes". A propos de l'amnistie sur les avoirs des marocains à l'étranger, Benkirane a été clair : "Ce n'est pas une chasse aux sorcières, ce serait une perte de temps". Confiant, Benkirane a préféré s’étendre sur les réalisations de son parti.