Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion périodique ordinaire de son bureau exécutif tenue vendredi, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) estime que l’établissement de cette commission s’inscrit aussi dans un contexte visant à combler les lacunes et remédier aux dysfonctionnements avec le concours de toutes les instances professionnelles concernées, émettant le souhait que cette approche permette de surmonter les principales problématiques dans les plus brefs délais et d’entamer ensuite l’étape suivante du processus.
Le syndicat relève que la création de cette commission «a été dictée par des raisons inhérentes aux dysfonctionnements structurels liés notamment aux missions limitées confiées au Conseil national de la presse et aux rôles dont il doit s’acquitter en vue d’une véritable régulation et protection de la profession».
La même source fait observer que la réflexion «responsable et mûrie doit avoir lieu à l’abri des surenchères et des calculs politiques et personnels étriqués», ajoutant que ce débat doit servir les intérêts suprêmes du pays et de la profession.
Après avoir fait part de son soutien total à l’initiative de création de la commission provisoire, le SNPM dénonce les «tentatives visant à dévier la discussion et à distraire l’opinion publique à travers de fausses questions qui ciblent des personnes et qui sabordent le débat public».
Le SNPM juge «raisonnable» de dissocier les derniers développements du contexte général vécu par le secteur de la presse, estimant que les nouveautés liées à l’autorégulation de la profession sont le résultat «inévitable et naturel» des développements et événements antérieurs avec lesquels le syndicat a interagi dans un esprit de responsabilité.
Le communiqué réitère que la discussion des développements concernant le Conseil national de la presse (CNP) ne peut être dissociée des dysfonctionnements qu’a connus la phase de création et qui sont dus principalement aux multiples failles relevées dans les lois régissant la profession, notamment la loi portant création du CNP et la loi relative à la presse et à l’édition.
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«Tout dépassement de cette réalité signifie une obstination de la part de certaines parties à rééditer la même expérience avec les mêmes dysfonctionnements», poursuit le syndicat.
Le communiqué indique en outre que le SNPM a signalé très tôt la nécessité de procéder à l’amendement des lois qui ne protègent pas la profession et les professionnels, ainsi qu’à la révision globale des lois régissant le secteur de la presse et l’édition.