Le Train à grande vitesse Al Boraq verra le jour à la fin 2018. C’est ce que rapporte, ce vendredi 13 juillet, Le Parisien sur son site internet.
Le média français rappelle que cette ligne à grande vitesse qui reliera Tanger à Casablanca vient d’être baptisée «Al Boraq» -en référence à une monture ailée fantastique- par le roi Mohammed VI.
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Ce méga-projet qui s’inscrit dans la droite ligne des ambitions du Royaume de développer ses infrastructures tous genres, a été lancé en 2011 par le souverain et Nicolas Sarkozy alors président de la République française.
Financé à moitié par la France, son coût est estimé à deux milliards d’euros (environ 22,4 milliards de dirhams).
Le TGV Al Boraq permettra de relier le port de Tanger à Casablanca en 2h10 contre 5 heures, avec un train roulant à 320 km/h. Au dernier trimestre 2018, il devrait entrer en exploitation commerciale.
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«Aujourd’hui, ce projet est entré en phase de pré-exploitation avec des essais des rames sur cette ligne de circulation qui a nécessité la pose de 700.000 traverses, 1.600 tonnes de ballast, 7.400 poteaux caténaires mais aussi la construction de 12 viaducs, 169 ponts-routes…», souligne Le Parisien.
Un record de vitesse de 357 km/h au niveau africain avait été établi, le 4 mai dernier, grâce à un essai effectué entre Tanger et Kénitra.
«A terme, conclut Le Parisien, le chemin de fer marocain espère transporter près de 6 millions de personnes par an, soit un doublement par rapport aux 3 millions de personnes transportées actuellement sur la ligne ferroviaire traditionnelle.»