Certains confrères algériens n'ont eu aucun égard ni pour le deuil des familles des victimes danoise et norvégienne, de l'acte ignoble qui a coûté la vie à Louisa Jespersen et Maren Ueland, ni pour l'émoi des Marocains, qui sont sortis, en masse et dans les quatre coins du royaume, dénoncer ce meurtre lâche et barbare, dans un remarquable élan de solidarité exprimé, corps et âme, par tout un peuple pacifique et hospitalier. Ces confrères, y compris ceux de la presse gouvernementale, donnent l'impression de se délecter maladivement de ce drame, dont nul pays n'est pourtant à l'abri, sachant que le terrorisme est aveugle et n'a ni religion, ni culture, ni nationalité...
Exemple affligeant de ce dont a germé l'imagination morbide de ces "marchands de haine", qui soutiennent exercer le "plus beau métier du monde", leur affirmation que "le meurtre des deux scandinaves confirme que le Maroc est gangré par le terrorisme"! Un autre support, -celui-là estampillé gouvernemental-, y est allé jusqu'à se substituer aux touristes étrangers, pour "décréter" à leur place, à l'instar des oiseaux de mauvais augure, une "fuite massive" des touristes du Maroc, faisant toutefois l'impasse sur cette formidable ruée de touristes sur les lieux mêmes du drame pour y exprimer leur solidarité avec les Marocains face à la barbarie terroriste.
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Les témoignages des ambassadeurs danois et norvégien sont encore là pour démontrer à ces confrères décérébrés, allaités aux mamelles vénéneuses de la haine et de la rancune, que "nous sommes tous unis et solidaires" face au terrorisme.
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L'aveuglement est tel que ces confrères ont rangé dans les placards les règles de bienséance et de décence pour surenchérir tendancieusement sur les incidences supposées de cet acte condamnable par toutes les religions célestes sur l'économie de leur voisin de l'ouest, qu'ils ne portent réellement pas dans leur coeur tellement ils sont animés de jalousie et de haine.
