L’ONU a, en effet, clairement précisé que le Maroc "n’était pas candidat" aux élections du CDH tenues le 13 octobre 2020 à New York, et que "seuls quatre pays africains", à savoir la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Malawi et le Sénégal, étaient candidats. Et d’ajouter que ces quatre pays ont été élus à l’issue de ce scrutin pour un mandat de trois ans (2021 - 2023) au CDH pour le compte du groupe africain à l’ONU, qui a endossé à l’avance la candidature de ces pays pour pourvoir les quatre sièges vacants du groupe.
L’APS, qui a avancé sans scrupule et en flagrante violation des bases de la déontologie et de l’éthique journalistiques que le Maroc s’était porté candidat à ce scrutin et qu’il n’a reçu "qu’une seule voix, la sienne", démontre au grand jour, une nouvelle fois, son incompétence et son ignorance des rouages des Nations unies et du fonctionnement même de cette organisation, doublées d’une haine et d’une jalousie insatiables pour le Royaume et ses succès diplomatiques retentissants à l’ONU.
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Ces élections se sont déroulées, faudrait-il le rappeler, à bulletin secret dans la salle de l’Assemblée générale à New York, et non pas à Genève comme l’écrit par ignorance l’APS. Seuls les quatre pays africains étaient inscrits sur les bulletins de vote. Cependant, lors du scrutin, un pays membre de l’Assemblée générale aurait voté par erreur pour le Maroc, ce qui a eu comme résultat que le nom du Royaume a figuré sur le décompte final des voix sans que le Royaume ne soit candidat, selon le site d’information des Nations unies.
S’il est vrai que des erreurs pareilles surviennent parfois, même au sein des grandes instances internationales, il est déplorable qu’une telle situation soit instrumentalisée de manière éhontée et outrancière par une agence étatique comme l’APS, dont les positions hostiles et biaisées à l’égard du Maroc sont son principal fonds de commerce, sinon sa raison d’être.
A l’attention de l’agence APS des fakenews, le Royaume du Maroc compte bien siéger au Conseil des droits de l’homme et il réussira à le faire pour la période 2023-2025 pour laquelle il s’est porté candidat, assuré en cela par le grand soutien dont il jouit de la part de la communauté des Nations, lors des élections du CDH prévues en 2022.
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Décidément, la "défaite" imaginaire du Maroc à l’ONU n’existe que dans l’esprit haineux de l’APS et de ses commanditaires. Car, n’en déplaise à cette agence du mensonge et des fake news, le Maroc réussit brillamment toutes les élections auxquelles il se porte candidat, principalement dans le domaine des droits de l’homme.
Rien que pour les quatre dernières semaines, le Maroc a été élu à trois organes extrêmement importants dans la nomenclature onusienne des droits de l’homme, en l’occurrence le professeur Mohamed Amarti, élu le 15 septembre 2020 au Comité des Nations unies sur les droits économiques, sociaux et culturels, le professeur Mahjoub El Haiba, élu le 17 septembre 2020 au Comité des droits de l’homme de l’ONU, et le professeur Nadia El Bernoussi, élue par acclamation au Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme, le 7 octobre 2020.