«Le beau port atlantique d'Essaouira ne jouit pas de la renommée et de la grandeur de villes marocaines plus célèbres comme Casablanca, mais c'est justement ce qui fait son attrait», souligne le New York Times dans un reportage signé Seth Sherwood. Il s'y attarde également sur le modèle de vivre-ensemble et de coexistence que représente la cité des Alizés qui est le point de convergence de plusieurs cultures.
«Des bateaux bleus de pêche en bois captent l'attention des visiteurs dès la première vue», indique l'auteur de l'article publié dans le cadre de la rubrique 36 heures, qui explique aux lecteurs comment profiter au maximum d'une visite de 36 heures dans une destination touristique.
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«Des dromadaires parcourent les plages de la ville, et le soir venu, le coucher du soleil projette sa lueur sur les remparts crénelés», relève le reporter, notant qu'il «n'est pas étonnant que des productions comme Othello d'Orson Welles (1951) et Game of Thrones de HBO aient été tournées ici».
Et l'auteur du reportage d'enchaîner: «des galeries d'art et des maisons d'hôtes élégantes confèrent plus de charme au paysage, tandis que des festivals de musique d'été comme le Festival gnaoua et musiques du monde donnent le rythme».
«La rue de la Sqala vous emmène dans une promenade le long des remparts qui offrent de sublimes vues sur la côte, tandis que le musée Bayt Dakira revisite l'héritage de l'ancienne communauté juive d'Essaouira», souligne le New York Times.
L'auteur rappelle, à ce propos, qu'au XIXe et au début du XXe siècle, Essaouira comptait une importante communauté juive, ajoutant que la ville abrite la tombe de Haïm Pinto, «un rabbin du XIXe siècle et chef de la communauté, toujours vénéré par les juifs d'Essaouira». La ville abrite aussi des expositions itinérantes d'artistes marocains, indique Seth Sherwood, ajoutant que les galeries les plus fascinantes d'Essaouira sont aussi agréablement sinueuses que la ville elle-même.
L'article cite, dans ce sens, la galerie Le Real Mogador, «un manoir grandiose abritant des expositions itinérantes d'artistes contemporains principalement marocains, tels que le folklorique Mostafa El Hadar et le peintre abstrait Said Ouarzaz».
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«La large passerelle et sa tour de guet majestueuse offrent des vues sublimes sur la côte escarpée et les îles Purpuraires, où les anciens Phéniciens et Romains écrasaient des murex pour fabriquer des colorants violets très prisés à l'époque», souligne l'auteur du reportage.
«Avec les mouettes survolant la côte et les vagues se brisant en dessous, le temps s'arrête pendant un instant», indique Seth Sherwood.
L'article propose aussi plusieurs restaurants à visiter pour goûter des plats à base de fruits de mer ou déguster une succulente épaule d'agneau.
Le marché aux puces de la ville, qui se tient chaque dimanche, est aussi vivement conseillé par l'auteur de l'article qui donne à ses lecteurs une série de recommandations pour un séjour mémorable alliant découverte, bien-être, et histoire et culture.