La poursuite de la grève a été votée lundi par 84% de la rédaction, selon les grévistes, et devrait durer jusqu'à mardi midi. Or, ce mardi marquera le trentième jour de cessation de travail, faisant de cette grève le conflit le plus long de l'histoire de l'audiovisuel depuis 1968.
"Nous entrons dans notre cinquième semaine de grève, très déterminés et très unis", ont écrit les grévistes sur leur compte Twitter (@greve_i).
Ils réclament des garanties sur leur indépendance, notamment une charte éthique, et la nomination d'un directeur de la rédaction indépendant du directeur général.
Une rencontre se tenait à la mi-journée entre le gouvernement et la direction du groupe Canal+, propriétaire d'iTELE, pour tenter de lancer une médiation.
"Nous espérons que ce rendez-vous va permettre de débloquer cette crise", a indiqué lundi sur la radio France Inter, Antoine Genton, le président de la SDJ (société des journalistes) d'iTELE.
La grève avait commencé pour s'opposer à l'arrivée à l'antenne d'un animateur controversé, inculpé de "corruption de mineurs aggravée".
La direction a jusqu'ici refusé de se plier à la demande des grévistes et proposé aux journalistes qui le souhaiteraient de quitter la chaîne, avec des indemnités.