Dans un communiqué diffusé lundi, la MAP a tenu à préciser qu'elle "n'a exercé aucune censure ni à l'égard du ministère de la Justice et des libertés, ni à l'égard du ministre en charge de ce département, l'honorable Mustapha Ramid". Ce communiqué fait suite à l'information relayée par le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du mardi 6 août. Pour rappel, la MAP n'avait pas repris le communiqué de Ramid, diffusé vendredi dernier, à propos de l'affaire "Danielgate". Ledit communiqué -maladroit- a été retiré lundi du site du ministère.
Respecter les règles d'usage
"A chaque fois, et comme cela est la règle, que la MAP reçoit un communiqué officiel, adressé à la direction de l'information ou au rédacteur en chef, comportant les attributs qui peuvent l'identifier en tant que tel, à savoir une information exclusive, un signataire, un cachet et un papier en-tête, elle se fait un devoir de le publier après les vérifications et les recoupements d'usage", souligne le communiqué de l'agence de presse dirigée par Khalil Hachimi Idrissi. Et de préciser que "les communiqués du ministère de la Justice et des libertés qui portent ces attributs professionnels ont toujours, tous, été publiés en temps et en heure".
"Maintenant, si le service actuel de communication du ministère de la Justice et des libertés ne maîtrise pas les modes de fonctionnement professionnel, cela ne relève pas de la responsabilité de la MAP", a tenu à préciser l'agence. La MAP va plus loin en appelant le département de Ramid à "améliorer son fonctionnement selon les règles professionnellement établies comme cela se fait, par ailleurs, dans tous les services de communication du gouvernement dans un climat empreint de respect mutuel et de cofraternité partagée". Ce communiqué est une sacrée leçon de communication que Ramid ne risque pas d'oublier de sitôt!