Pathétique! Le qualificatif n’est pas de trop pour décrire la parade de l’agence de presse officielle algérienne, APS. En manque d’arguments devant la débâcle diplomatique qu’Alger vient de subir sur l’affaire du Sahara, dont elle est partie prenante, l’agence de propagande du régime algérien n’a pas trouvé mieux que d’exhumer un obscur «poète» sahraoui pour resservir sa haine contre le Maroc. Mohamed Mustafa Mohamed Salem, dit Badi, vous le remettez? A ne pas confondre cependant avec le très sympathique Badi, serveur de son état au café Marina de Boujdour qui est lui aussi, grand orateur à ses heures perdues.
Dans son article hommage, l'APS admet elle-même que «l’œuvre» du Badi de Tindouf consiste en «une publication et une diffusion restreinte de sa poésie sous forme écrite au même titre que le choix de la langue d’expression très peu connue». Ce qui n’a pas empêché l’agence algérienne d’utiliser un titre qui pourrait laisser croire à une perte irrémédiable dans la littérature mondiale: «Il y a une année s'en allait le poète Badi, icône de l'identité du peuple sahraoui».
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La mauvaise foi de l’agence de presse devient flagrante quand elle présente la «langue hassaniya» comme réprimée au Maroc «comme toutes les formes d’expressions culturelles du Sahara».
Pour déverser sa haine contre le Maroc, l’auteur omet volontairement de signaler que le préambule de la Constitution marocaine (datant de 2011 déjà et ayant obtenu 10 millions de voix pour le «oui») consacre le hassani «en tant que partie intégrante de l’identité culturelle marocaine unie». A moins que ce journaliste n’ait pas mis à jour ses connaissances sur le pays voisin depuis les années Staline, il est censé savoir qu’il existe une pléthore de festivals valorisant le patrimoine hassani marocain. Il y trouvera sans doute plein d’artistes à mettre en valeur…