Dans un reportage diffusé le 14 juillet, dans l’édition de 20 heures du journal télévisé de France 2, la ville d’Asilah occupe le premier plan. À quelques encablures de Tanger, la ville regorge d’atouts, parmi lesquels on cite de prime abord, «son architecture multi-culturelle et sa galerie à ciel ouvert».
L’histoire de cette ville et de son port remonte à plusieurs millénaires et porte encore les traces de ses anciens occupants, depuis les Phéniciens, «premiers à y installer un port», indique-t-on, aux «Portugais qui l’ont fortifié» et dont l’architecture militaire est encore omniprésente, et enfin les Espagnols.
Dans ce reportage qui lui est consacré, le passé de repère de pirates de la ville ressurgit. Les remparts, qui offraient protection aux corsaires, sont aujourd’hui l’une des principales attractions de la ville, avec sa médina, où les touristes aiment à se perdre dans les ruelles. Mais ce qui fait sans conteste le charme de cette ville du nord du Maroc, se sont ses murs blanchis à la chaux et ses volets bleus qui «rappellent les îles grecques».
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Asilah s’impose ainsi comme une escapade idéale à une quarantaine de kilomètres au sud de Tanger. Parenthèse de tranquillité et de calme, on vient s’y ressourcer et y chercher une authenticité encore préservée, et dont les pêcheurs aux bateaux traditionnels sont les garants.
Sur France 2, la ville dévoile aussi sa facette artistique avec «ses toits-terrasses qui rappellent les palettes d’un peintre». Depuis1978, Asilah est devenue une galerie à ciel ouvert avec pour toiles mises à disposition des artistes, ses propres murs, dans le cadre du festival culturel d’Asilah, initié par Mohamed Melehi et Mohamed Benaïssa.