Cette réalité ne fait que se confirmer récemment avec le retrait par plusieurs pays, notamment en Amérique du Sud, de leur reconnaissance de la pseudo "rasd", a écrit le quotidien à grand tirage, dans une tribune signée par l'ambassadeur du Maroc au Brésil, Nabil Adghoghi, rappelant notamment les cas de la Bolivie, du Paraguay, de la Jamaïque, du Salvador, du Venezuela et du Suriname.
En Afrique et dans le monde arabe, a ajouté la même source, la grande majorité des pays ne reconnaissent pas le polisario, alors que ce dernier n'a de statut juridique ni dans la Ligue arabe, ni dans le Mouvement des pays non alignés (MNA), encore moins à l'ONU.
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"Lorsque le Maroc a soulevé la question du Sahara devant l'ONU dans les années 1960, le polisario n'existait tout simplement pas. Il a été créé, dans le contexte de la guerre froide, par la Libye et l'Algérie, sous forme d’une guérilla avant qu’elle ne se transforme, après sa défaite, en un mouvement séparatiste", lit-on dans cet article.
Selon la publication, cela montre comment les divergences idéologiques en Afrique du Nord après l'indépendance ont affecté la stabilité de la région et prouve que le polisario n'est rien qu'une fraude géopolitique, car "il n'a aucun fondement historique, aucune légitimité populaire et aucune réalité démographique".
Évoquant la question de l'autodétermination, le journal a rappelé que le Maroc a toujours défendu ce principe. "C'est le Maroc qui a lancé, en 1961, la Conférence des mouvements de libération des colonies sous domination portugaise et initié le leader Nelson Mandela à la lutte armée, entre 1960 et 1962. C'est le Maroc aussi qui a lancé un gigantesque mouvement de solidarité pour soutenir la lutte de l'Algérie qui a conduit à l'indépendance en 1962", a fait observer l’auteur de l’article.
Le principe de l'autodétermination ne doit s'appliquer qu’à un peuple dûment défini comme tel, c'est-à-dire un groupe humain qui a en commun des références culturelles, historiques, ethniques et linguistiques, a relevé M. Adghoghi dans cette tribune.
En ce qui concerne les "réfugiés" à Tindouf, la publication fait observer qu’ils sont les seuls au monde qui n'ont jamais été recensés par le Haut-commissariat aux réfugiés, les seuls à être mis dans une zone militaire sans jouir du droit à la mobilité sur le territoire algérien et à l’étranger. "Une telle opération, à la fois urgente et nécessaire, discréditera une fois pour toutes la propagande frauduleuse du polisario", selon la même source.
Le journal est revenu, par ailleurs, sur la position du Brésil, conforme à celle des membres permanents du Conseil de sécurité, le pays sud-américain n'ayant jamais reconnu cette entité et qui continue d'appuyer les efforts en faveur d'une solution politique juste, consensuelle et mutuellement acceptable, dans le cadre des Nations Unies.