La correspondance dont se fend l’APS depuis Pretoria a de quoi étonner. Non par sa «teneur» redondante et creuse, ressassée à tout vent, soit cette fausse-vraie «solidarité internationale avec le peuple sahraoui», qui aurait été exprimée le 8 mai dernier, depuis Pretoria! Précision nécessaire: le cadre de cette conférence de propagande pro-séparatiste a été (tenez-vous bien!) un amphithéâtre de l’Université sud-africaine de Pretoria (DSPUP). Avec ce choix certainement pertinent, on est bel et bien rassuré sur l'avenir du savoir en Afrique du Sud!
Passons, car là n'est pas la question... Alors que les rues algériennes grondent depuis le 22 février sous les cris: «A bas le régime !», que le spectre du basculement vers une dictature vert-kaki, personnifiée par le nouveau timonier d’Alger, le Général Gaïd Salah, se renforce de jour en jour…, ne voilà-t-il pas que l’APS s’intéresse à un colloque qui s’est tenu à une distance de 7346 kilomètres d’Alger (un trajet par avion d'environ 10:30 heures!).
Un exploit qui n'aurait d'égal que cette illusion qu'aurait l'APS de pouvoir continue d'insulter impunément l'intelligence du peuple algérien frère.
Dès qu’il est question du «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», cette agence est tout yeux, tout oreilles! Mais dès qu’il s’agit du droit du peuple algérien frère, celui-là vrai, elle préfère regarder ailleurs! Une cécité systématique à l’endroit d’un peuple dont le grand «délit», semble-t-il, est de simplement revendiquer son droit de choisir qui le gouverner, et le représenter.
Autrement dit, ce même droit dont l’APS se fait le parangon pour le compte du soi-disant «peuple sahraoui»: «l’autodétermination».
Courage, continue de rêver!