"Je suis convaincu que les différents protagonistes savent que la seule issue est politique", a déclaré le chef de l’Etat français dans cet entretien, dans lequel il a évoqué la relation de la France avec l'Afrique, les caricatures du Prophète, la situation au Sahel et la question de la démocratie dans le continent africain, entre autres.
A la question: "l’intervention de l’armée marocaine à Guerguerate fait craindre un regain de tension entre Rabat et Alger. Comme tous les présidents français, vous êtes confronté à un jeu d’équilibre délicat entre ces deux pays. Comment vous en sortez-vous?", Emmanuel Macron répond qu'il ne faut pas "aborder ce sujet avec la volonté de ne pas déplaire à qui que ce soit", estimant que "le Maroc est un pays ami, et son Roi un dirigeant avec lequel j’ai des échanges de grande confiance et d’amitié".
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"Nous connaissons ce conflit et ses évolutions récentes. Nous connaissons aussi la volonté du Maroc de se réengager dans le dialogue africain et d’intégrer toutes les instances malgré les désaccords qu’il y a sur ce sujet", a-t-il ajouté.
"Je ne crois pas que ce qu'il s’est passé le 13 novembre soit de nature à changer ce dossier en profondeur, mais la France est disponible pour aider à une discussion politique", a affirmé le président de la république française.