Sous le titre «le Maroc, le Sahara et la boussole morale inversée de l’Afrique du Sud», le quotidien a donné un aperçu historique de cette question, avant de mettre en avant les derniers développements consacrant l’intégration des provinces du sud au sein de la mère-patrie, le Maroc.
Sur le plan politique, l’auteur de l’article s’est arrêté en particulier sur le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) en 2017, soulignant que ce retour a eu pour effet de réduire considérablement le soutien dont disposaient les séparatistes du polisario dans le continent africain.
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Seule une minorité de pays reconnaissent à présent l’entité fantomatique auto-proclamée à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, indique le journal.
Revenant sur la position sud-africaine sur cette question, le quotidien pose la question de savoir si les avancées du Maroc en Afrique, en particulier dans le domaine des investissements, dérangent l’Afrique du Sud. Les derniers développements semblent indiquer que «la marée se déplace dans une direction différente de celle de Pretoria», observe le journal.
«Le Maroc est un investisseur de plus en plus actif en Afrique, avec une forte présence dans le secteur bancaire de plus de 20 pays», souligne la publication sud-africaine.
Le Daily Maverick n’a pas manqué de mettre en avant «l’impressionnant taux de développement et de croissance économique» que connaissent les provinces du sud marocain, citant des infrastructures portuaires florissantes, des réseaux routiers développés et un tissu industriel en pleine expansion.
Ces développements ne semblent pas impressionner le gouvernement sud-africain qui campe sur ses positions soutenant un groupe séparatiste pour des considérations se rapportant à un attachement à «des principes» révolus, note le journal, soulignant que durant les 40 dernières années, le Maroc a enregistré énormément de progrès.
Le Royaume a déployé des investissements substantiels dans la région du Sahara, notamment dans l’aménagement urbain, l’enseignement, la santé, les infrastructures sportives, les routes, l’extension du réseau de distribution de l’eau potable, les énergies renouvelables, la culture et les infrastructures portuaires et aéroportuaires, indique le Daily Maverick, soulignant que ces avancées ont été favorisées par la politique suivie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Aujourd’hui, le Maroc est un pays qui réalise d’important progrès sur la voie de la modernisation sociale et économique, un pays qui se démarque dans une région troublée, enchaine la publication.
Entretemps, l’Algérie demeure le mentor du polisario pour des raisons qui ne peuvent en tout cas pas être liées à un quelconque souci de défense des droits de l’homme, un domaine où Alger a, au mieux, un bilan incertain, souligne le journal.
Pour l’auteur de l’article, le souci de rivalité avec le Maroc qui anime l’Algérie est au cœur du conflit crée autour de l’intégrité territoriale du Royaume.
Et le journal de souligner que l’Afrique du Sud ferait bien d’examiner minutieusement l’ampleur des changements survenus dans la région, relevant que les avancées réalisées par le Maroc dans de nombreux secteurs offrent d’importantes opportunités de coopération entre Rabat et Pretoria.
Le quotidien cite le domaine du transport aérien et le secteur de l’industrie aéronautique réussi par le Maroc. Le renforcement des liens avec le Maroc, une puissance économique continentale, présente des avantages réels et certains pour l’Afrique du Sud, conclut le journal.