L'Association andalouse des droits de l'Homme (Apdha), l'Assemblée féministe de Séville et la Confédération générale du travail (CGT) ont tenu un sit-in devant le siège de la délégation gouvernementale de Sebta pour dénoncer la situation des travailleurs marocains transfrontaliers bloqués dans le préside occupé, et qui ne peuvent pas revenir au Maroc.
Selon un communiqué de l’Apdha, diffusé ce dimanche 14 novembre 2021, ce sit-in se veut "un acte de coexistence, d'échange, de dénonciation et de sensibilisation, visant à rendre visible la situation absolument intolérable des travailleurs frontaliers piégés à Sebta depuis la fermeture des frontières en raison de la pandémie".
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Amin Souissi, membre de l'Apdha, a déclaré aux médias espagnols, notamment l’agence de presse espagnole EFE, que ce groupement comptait saisir la Cour de justice de l'Union européenne.
D’après ce même communiqué de l'Apdha, l’équipe de cette association est en train d’étudier les dossiers d'une centaine de personnes dont certaines travaillent quotidiennement à Sebta depuis plus de 20 ans, sans qu'aucun droit ne leur soit reconnu.
L’Apdha annonce, par ailleurs, qu’elle recueille des signatures d’une pétition en faveur de ces travailleurs transfrontaliers, qui compte à ce jour plus de 160 signatures de différents groupes et organisations.