«Grâce à ses grosses vagues qui s’étendent le long des 2.500 kilomètres de côte atlantique, le Maroc possède certains des meilleurs spots de surf au monde actifs toute l’année, d’où l’engouement pour ce sport, qui devient de plus en plus populaire auprès des femmes marocaines», souligne le média digital milanais Africarivista, spécialisé, comme son titre l’indique, dans l’actualité africaine.
Outre les succès sportifs, «les surfeuses marocaines donnent un modèle positif d’engagement et de persévérance, ouvrant de nouveaux horizons pour les femmes passionnées par ce sport de cœur et de courage», poursuit-il, évoquant Maryam El Gardoum, l’une des pionnières du surf féminin marocain.
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Selon la publication, l’ancienne championne, originaire du village de pêcheurs de Tamraght (à 15km d’Agadir) sur la côte atlantique, a fondé une école de surf où elle enseigne ce sport aux femmes locales, «se mobilisant, ainsi, comme d’autres de ses pairs, pour la promotion de cette discipline auprès de ses consœurs».
Le média italien évoque également une «nouvelle génération de surfeuses», citant, dans ce sens, Lilias Tebbai, six fois championne nationale, malgré son âge qui ne dépasse pas les 19 ans. «La surfeuse professionnelle a prouvé ses compétences tant au Maroc que sur la scène mondiale», relève-t-il.
Elle a d’ailleurs remporté trois médailles d’or dans l’édition féminine de l’Open d’Agadir et une médaille d’or dans la compétition par équipe -Team Morocco- aux Gymnasiades 2018, où elle a également décroché une médaille d’argent, ajoute l’article.