Depuis 12h20 et jusqu’à 15h30, des centaines de millions d’internautes ont été confrontés à des erreurs 500, 502 ou 503, des pages blanches ou des temps de chargement infinis. Parmi les géants touchés dans le monde figurent X (Twitter), ChatGPT / OpenAI, Claude AI, Discord, Spotify, Canva, Revolut, League of Legends, Facebook (partiellement), Decathlon, Marmiton, Doctissimo, Vinted, Feedly…
Cloudflare a reconnu l’incident vers 12h48: un «pic de trafic inhabituel» a saturé une partie de son réseau, entraînant une cascade de défaillances.
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Contrairement à certaines pannes passées qui touchaient surtout l’Europe ou l’Amérique du Nord, cette défaillance a été véritablement planétaire, et le Maroc a été frappé de plein fouet. Les sites et services les plus utilisés au Maroc qui dépendent de Cloudflare ont été inaccessibles, dont certains médias (Medi1TV, Médias24, Chouf TV, Telquel, LeDesk, Alyaoum24, etc.), des services bancaires en ligne (plusieurs clients de banques ont signalé l’impossibilité de se connecter à leur espace client Web ou mobile).
La panne a touché également certains portails e-gov et visas. Certaines plateformes de demande de visa électronique (Thaïlande, Kenya, Arabie saoudite…) étaient également inaccessibles.
Cloudflare revendique protéger environ 20% du Web mondial. Au Maroc, son adoption a explosé ces dernières années. La majorité des médias, des sites marchands et même certaines administrations ou banques passent par ses services pour se protéger des attaques DDoS et accélérer le chargement (très utile avec les connexions mobiles parfois instables). Résultat: quand Cloudflare tousse, c’est tout l’écosystème numérique qui s’enrhume.








