Dans un article envoyé à ses abonnés en avant-première hier, mardi 7 septembre 2021, le magazine panafricain estime que le pouvoir algérien sait parfaitement qu'il a subi un sérieux revers, voire un cuisant camouflet, avec la décision de l'administration Trump qui a été confirmée par celle de Joe Biden.
"Quant au Maroc, sa diplomatie a parfaitement conscience qu'un boulevard s'est ouvert devant elle et que d'autres pays –plusieurs États européens, dont la Pologne, la France et peut-être l'Espagne– finiront par s'aligner sur la décision américaine, ou tout du moins favoriseront la position du Maroc au sein de l'ONU", souligne Jeune Afrique.
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Dans cet article, le magazine panafricain revient également sur la nomination par les Nations unies d'un nouveau représentant spécial pour le Sahara, également chef de la Minurso, le Russe Alexander Ivanko, "diplomate chevronné", qui connaît déjà le dossier "sur le bout des doigts".
L'Algérie, souligne Jeune Afrique, "traditionnellement soutenue par la Fédération de Russie, ne peut pas le récuser", alors même que "des discussions ont d'ailleurs eu lieu en avril 2021 entre l’ambassadeur du Maroc à Moscou, Lotfi Bouchaâra, et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Vershinin". De plus, explique le magazine panafricain, "les choses sont déjà en train de changer", car le Royaume "est désormais le troisième partenaire commercial de la Russie".