El Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement et la société civile aurait officiellement demandé la main de Soumaia Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres. Cette information publiée par plusieurs sites d'information a été confirmée, ce mercredi matin, par des membres de l'entourage immédiat du ministre contactés par Le360, les intéressés restaient eux injoignables.
`Selon le site d'information Al Yaoum 24, connu pour être bien renseigné sur les activités du PJD, El Habib Choubani se serait présenté, le week-end dernier, en compagnie de sa première épouse auprès de la famille de l'élue, qui participait aux travaux du 7ème Forum mondial de l’eau en Corée du Sud avec une délégation conduite par le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane. La ministre n'est d'ailleurs rentrée au Maroc que mercredi soir.
En réponse aux bruits qui couraient à propos de cette officialisation, El Habib Choubani a publié un démenti, un peu flou, sur sa page Facebook. Mais à lire de près, on ne sait vraiment pas ce que dément le ministre : ses fiançailles avec Benkhaldoun ou le fait qu'ils aient officialisé leur relation, après la sortie de Hamid Chabat, SG du parti de l'Istiqlal. Dans un autre registre, on ne comprend pas non plus si le ministre Choubani dément son intention préalable de se fiancer avec une autre femme ou le fait que cette démarche n'ait pas abouti en raison du refus de sa mère. Du coup, plusieurs points d'interrogations subsistent. En tous cas, le ministre qui s'est érigé en donneur de leçons a recommandé aux journalistes de faire une distinction entre la vie privée et la vie publique des citoyens, mis à part leurs postes ou leurs situations sociales, de peur de tomber dans des interdits légaux et moraux et ce, malgré les bonnes intentions qui les animent.
Soumaia Benkhaldoun, qui avait déclaré, de son côté, que son divorce, après un mariage de près de trente ans, ne la concerne qu'elle et son ex-mari, s'est contentée pour sa part de republier le démenti de Choubani qu'elle a agrémenté d'un “Hasbia lahou wa niaama lwakil”.
Le démenti actuel des deux intéressés semble aussi moins limpide que leurs dernières sorties médiatiques, suite à la déclaration tonitruante de Hamid Chabat lors d'un meeting politique. La ministre avait estimé que les propos du maire de Fès sont “une atteinte à la vie privée, au droit à l'intimité des familles et une violation des valeurs religieuses et morales des Marocains”. Choubani, de son côté, avait critiqué les “procédés mesquins de Chabat basés sur le mensonge, la calomnie et la diffamation.” Au préalable, le ministre chargé des relations avec le Parlement avait déclaré sur les ondes de Radio Aswat que “Chabat a essayé de se baser sur des rumeurs qui n'ont aucun lien avec la politique, pour dire des choses qui rentrent dans l'ordre du pénal”. A chaque fois donc, les deux protaganistes évitent de répondre à la question toute simple: Entretiennent-ils une relation? Est-elle en train d'être officialisée? Peut-être cela se fera lors d'un prochain démenti ou d'une éventuelle heureuse annonce...