Après l’ouverture de l’enquête visant le chanteur, le 13 août 2019 à Ajaccio, en Corse, deux nouvelles présumées victimes auraient transmis une lettre au parquet d'Ajaccio, selon le Parisien.
Le parquet, en charge de l'enquête depuis le signalement effectué par une esthéticienne de 21 ans travaillant à l'hôtel Radisson à Porticcio et employée pour masser le chanteur dans sa loge avant un concert en Corse du Sud, étudie ainsi à l’heure actuelle les versions de deux autres femmes dont aucune des deux n’a cependant porté plainte à l’époque des présumés faits.
L’une d’elle raconte ainsi dans sa lettre avoir rencontré le chanteur en septembre 2008. Masseuse dans un hôtel de Cannes à cette époque, elle aurait quant à elle eu affaire à l’artiste lors d’une séance au spa, au cours de laquelle celui-ci aurait refusé d'enfiler un sous-vêtement jetable.
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Patrick Bruel lui aurait demandé une caresse sexuelle "avec les mains" ajoutant, pour la convaincre, "qu'il obtenait régulièrement ce genre de faveurs dans les hôtels marocains", relate le quotidien français.
Un argument qui ne convainc par pour autant la jeune femme. Face à son refus, le chanteur l’aurait alors menacée de mettre en péril sa carrière dans cet établissement dont il connaît très bien le patron et aurait poursuivi ses avances en tentant de l’enlacer. Aucune plainte pourtant ne sera déposée, de peur dit-elle de perdre son travail.
Quant à la seconde présumée victime, elle aussi masseuse, âgée de 25 ans à l’époque, celle-ci situe les faits en 2011, à l'hôtel de luxe Eden Rock, sur l'île caribéenne de Saint-Barthélémy.
Un témoignage plus ou moins similaire qui décrit un Patrick Bruel refusant de porter une serviette et qui aurait "plongé la pièce dans la pénombre", d’après la description faite dans le Parisien avant de lui demander une fellation et de la forcer à toucher son sexe.
Dans sa lettre, elle explique toutefois être revenue le lendemain dans sa chambre malgré l’incident s’étant sentie intimidée par Patrick Bruel, lequel précise-t-elle n’aurait rien tenté la seconde fois.
Des faits présumés qui se sont déroulés sans témoins mais que la justice compte exploiter pour évaluer la crédibilité du premier témoignage.
Pour rappel, en août dernier, la jeune femme avait alors signalé à la justice, sans toutefois porter plainte, que le chanteur lui aurait laissé entendre clairement qu’il s’attendait à une prestation d'ordre sexuel de sa part, chose qu’elle aurait refusé catégoriquement malgré son insistance.
L’esthéticienne a également mentionné le fait que Patrick Bruel avait refusé de porter un sous-vêtement jetable, souhaitant rester nu pendant la séance de massage chose qui va à l’encontre du réglement.