Le personnage Azizi Tayeb dans la série Bnat El Assass a marqué les esprits. Magistralement interprété par Mansour Badri, il n’a pas laissé indifférent les téléspectateurs, au point que beaucoup ont pleuré lorsque le personnage est décédé prématurément au bout du 16e épisode.
Le360. Aviez-vous envisagé un tel succès pour la série Bnat El Assass et pour le personnage que vous y campez?
Mansour Badri. Pour dire vrai, je m’y attendais car tous les ingrédients du succès de cette série étaient réunis. Un producteur dévoué au projet, un metteur en scène maîtrisant parfaitement son sujet, une équipe technique et artistique à la hauteur… Quant au personnage d'Azizi Tayeb que je joue, franchement je ne m’attendais pas à l’énorme succès qu’il rencontre auprès d’un large public. J’ai été énormément surpris par les réactions positives des téléspectateurs.
Comment s’est déroulé le tournage de la série?
Ce fut difficile. Avec les restrictions sanitaires et le couvre-feu, il fallait que nous entamions le tournage tôt le matin. Nous débutions à 6h30 et continuions durant de longues heures. Mais la symbiose entre les acteurs et les différentes équipes a fait que le climat n'a jamais été pesant. En somme, tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant.
Lire aussi : Vidéo. Al Aoula: les téléspectateurs de "Bnat Al Assass" endeuillés par le décès d'un personnage
Y a-t-il une ressemblance entre Mansour Badri et Azizi Tayeb?
Le moustache (rires). On se ressemble dans la gentillesse. Je suis à la base une personne gentille et à l’écoute d’autrui. A part cela, pas grand-chose. Azizi Tayeb a une famille tandis, Mansour Badri, lui, n’en a pas. J’ai échoué dans mes mariages.
Azizi Tayeb est devenu le prince charmant dont rêvent plusieurs jeunes filles marocaines. Qu’en pensez-vous?
Oui, j’ai entendu cela et l’ai lu sur les réseaux sociaux. Je pense qu’à force d’être matraquées par des séries turques, les jeunes filles rêvaient d’un prince charmant turc. Maintenant, avec le personnage de Azizi Tayeb, elle commencent à rêver d’un prince charmant marocain. Moi, je pense que tout est possible. Il faut tout simplement bien se comporter envers autrui, être gentil, dire de bons mots.
Serez-vous Azizi Tayeb avec votre prochaine épouse?
Oui, je le promets! Ma future femme, si Dieu le veut, ne verra de moi que tendresse et gentillesse.
Lire aussi : Vidéo. Dans les coulisses de la série "Bnat El Assass", réalisée par Driss Roukhe
Peu de personnes savent que vous étiez champion de natation. Si vous nous en parliez?
En effet, j’étais champion du Maroc de natation. J’avais hérité cette discipline sportive de mon défunt père qui était lui-même champion du Maroc. Je ne sais pas comment j’ai atterri dans ce sport, peut-être que j’avais une prédisposition physique à le pratiquer. Mais le plus important, c’est qu’en sport, on apprend à se relever après chaque défaite.
Serez-vous prochainement très exigeant dans le choix de vos rôles?
On ne peut pas se mentir à soi-même ni mentir aux autres. Etre exigeant et méticuleux dans le choix de ses rôles, ce n’est pas aisé pour la simple raison que les rôles n’affluent pas. Mais en ce qui me concerne, ce qui compte le plus, c’est la qualité du metteur en scène avec lequel je dois travailler et surtout le respect qu’il manifeste envers les acteurs. L’aspect financier vient en second lieu.