1er Mai: des réponses et des attentes sur fond de crise

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, tient une réunion avec les représentants des centrales syndicales, le 9 février 2022, à Rabat.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, tient une réunion avec les représentants des centrales syndicales, le 9 février 2022, à Rabat. . MAP

Revue de presseKiosque360. Le gouvernement a opté pour l’institutionnalisation du dialogue social en tant que pilier de développement et entend bien adopter une approche participative réelle, basée sur la confiance réciproque, pour servir les classes ouvrières. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 29/04/2022 à 19h01

Après des années de mésentente entre le gouvernement et les partenaires sociaux, le dialogue social a enfin été institutionnalisé et renforcé pour ouvrir la voie à la coopération entre patronat, syndicats, gouvernement et secteurs productifs, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end du 30 avril au 1er Mai. 

Cependant, indique l’éditorialiste du journal, au regard de l’héritage des années précédentes, «la réponse du gouvernement, quelle qu’elle soit, risque de ne pas satisfaire les attentes» des salariés et de la classe ouvrière en particulier. «Le gouvernement, les centrales syndicales les plus représentatives, le patronat et les autres partenaires au niveau des départements ministériels et des secteurs productifs savent pertinemment les contraintes et les difficultés que traverse le Maroc depuis plusieurs années, difficultés qui ont débuté bien avant la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19. Ils savent aussi ce que la situation demande en termes de patriotisme sincère et de coopération pour surmonter la crise qui secoue le budget général et pèse sur plusieurs franges de la société», souligne-t-il.

C’est dans cet esprit que s’inscrirait l’accord qui devait être signé entre le gouvernement, les représentants syndicaux et le patronat, dans le cadre du dialogue social. D’ailleurs, à ce propos, certaines revendications ne peuvent plus être reportées et doivent aujourd’hui être satisfaites, en dépit de la conjoncture. Parmi elles, notamment, la deuxième tranche du SMIG et du SMAG attendue par les salariés depuis plus de deux ans, l’amélioration du pouvoir d’achat, la révision de l’impôt sur le revenu, l’augmentation des allocations familiales, la loi sur la grève, le code du travail et d’autres revendications liées à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), précise encore l’éditorialiste du quotidien. Autant dire que les attentes syndicales sont nombreuses, à la veille de la célébration de la fête du Travail. 

Par Mohamed Younsi
Le 29/04/2022 à 19h01