«Nous célébrons aujourd’hui symboliquement le Nouvel An amazigh. Symboliquement, en raison du Covid-19 qui nous a privés d’une célébration plus grande et plus remarquée», a affirmé le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en marge d’une exposition d’ouvrages retraçant l’apport de la culture amazighe au Royaume du Maroc.
Cette rencontre est «importante, a-t-il dit, car elle retrace aussi les étapes qu’a franchies jusqu’ici le gouvernement en faveur de cette langue et ce depuis la Constitution 2011», qui a reconnu la langue amazighe comme deuxième langue officielle du Maroc, aux côtés de l'arabe.
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Le ministre de la Culture a contribué, a poursuivi le responsable gouvernemental, à cette promotion en «utilisant le site Maroc.ma pour diffuser les informations en langues arabe et amazighe relatives à toutes les activités officielles notamment royales et gouvernementales». Il a par ailleurs exprimé l’engagement du gouvernement à promouvoir la langue amazighe dans le fonctionnement des administrations.
Récemment, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a déclaré que l’Exécutif a instauré un fonds de 200 millions de dirhams qui servira à développer l’utilisation de la langue amazighe dans les administrations publiques.
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De plus, selon les dires d'un interlocuteur proche du chef du gouvernement, «le gouvernement de Aziz Akhannouch serait favorable à une reconnaissance officielle du Nouvel An amazigh en décrétant le 1er jour de Yennayer comme jour chômé et férié au Maroc».