200 millions de dirhams pour la construction du centre de protection et de valorisation du site archéologique de Sijilmassa

Porte d'entrée de la nécropole du Chellah, à Rabat, anciennement cité romaine dans l'Antiquité.

Revue de presseInscrit sur la liste du patrimoine national depuis 2017, le site archéologique de Sijilmassa verra bientôt la construction d’un centre de valorisation sur près de 8.000 mètres carrés. Une revue de presse d’Assabah.

Le 16/10/2024 à 20h15

Le ministère de la Culture vient de lancer un appel d’offres relatif à la construction d’un centre de protection et de valorisation du site archéologique de Sijilmassa.

Selon Assabah de ce jeudi 17 octobre, le projet porte sur un montant total estimé à 200 millions de dirhams.

La réalisation de ce centre, indique le quotidien, entre dans le cadre des orientations stratégiques du ministère de la Culture, visant à sauvegarder et à valoriser le patrimoine archéologique et historique, matériel et immatériel.

Le centre, explique le quotidien, sera édifié sur une superficie de 7.800 mètres carrés et la durée des travaux de sa construction est fixée à seize mois.

Inscrit sur la liste du patrimoine national depuis novembre 2017, le site archéologique de Sijilmassa, qui se trouve à proximité de Oued Ziz et de Rissani, revêt une grande importance archéologique en tant que carrefour commercial reliant de nombreuses civilisations, notamment africaines subsaharienne et Marocaine.

Son importance historique et archéologique réside dans le fait qu’après sa fondation, Sijilmassa fut une grande cité marchande, un carrefour civilisationnel et un passage pour les caravanes reliant l’Afrique subsaharienne au Maroc.

Par ailleurs, souligne le quotidien, le site de Sijilmassa a fait l’objet d’une convention de partenariat relative à la couverture médiatique des fouilles archéologiques signée entre le ministère de la Culture et la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT).

Cet accord vise à informer et à sensibiliser sur l’importance des fouilles archéologiques, enrichir les connaissances historique et patrimoniale du Maroc, promouvoir la recherche et préserver le patrimoine à travers la mise en lumière des découvertes archéologiques.

En vertu de cette convention, précise Assabah, le ministère de la Culture s’engage notamment à planifier des missions archéologiques au profit des sites de Sijilmassa et du Chellah, également objet de cette convention, à faciliter l’accès à ces sites pour les chercheurs, les archéologues, les experts et les stagiaires.

Le ministère de la Culture s’engage à réserver des crédits pour la recherche des fouilles archéologiques dans ces lieux, et à organiser des ateliers de sensibilisation animés par des experts et archéologues.

De son côté, la SNRT s’engage à diffuser régulièrement des documentaires sur les sites du Chellah et de Sijilmassa, à assurer une couverture médiatique exhaustive des missions de fouilles archéologiques dans ces sites, ainsi qu’à produire des émissions, des reportages et des documentaires mettant en valeur les découvertes archéologiques.

Par Amyne Asmlal
Le 16/10/2024 à 20h15