Premières révélations sur la tête pensante des attaques terroristes qui ont frappé plusieurs lieux de la capitale française vendredi 13 novembre, faisant au moins 129 morts et 352 blessés. Selon des sources proches de l’enquête sur ces attentats, relayés par des médias français et belges, il s’agirait d’Abdelhamid Abaaoud, un Belge d’origine marocaine qui serait actuellement en Syrie où il combattrait sous la sinistre bannière de Daech, acronyme arabe de «l’Etat islamique» d’Abou Bakr Al-Baghdadi.
Surnommé le «fou d’Allah belge», ou encore «Abou Omar», Abdelhamid Abaaoud s’est fait remarquer en janvier dernier en Belgique, où il a été reconnu comme étant le cerveau de la cellule terroriste qui prévoyait des attaques sur le sol belge. Il est accusé d’avoir préparé des attentats d’envergure en Belgique, mis en échec à la mi-janvier 2015 lors d’un coup de filet antiterroriste mené par les services belges à Verviers, dans l’est du pays.
Abdelhamid Abaaoud s’est également signalé à l’attention des services via les réseaux sociaux où il avait posté une vidéo le montrant tracter des corps à Azaz, en Syrie.
Originaire de Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles, Abdelhamid Abaaoud affirme avoir réussi à déjouer l’attention des services belges suite au coup de filet de Verviers, mi-janvier dernier, pour regagner la Syrie.
Dans une interview au journal de «l’Etat islamique», «Dabiq», publié sur internet, «Abou Omar Al Baljiki» dit «avoir été choisi par Allah pour se rendre en Belgique et terroriser les croisés de la coalition qui attaquent les musulmans d’Irak et de Syrie». «Nous avons alors réussi à obtenir des armes et à établir une planque tout en planifiant de mener des opérations contre les croisés», a-t-il précisé.