"Le Sahara marocain abrite des représentations diplomatiques des pays d'Afrique et d'autres continents. La position de Washintgon de reconnaître la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud est claire.. Comment l'Europe peut-elle prendre cette position à caractère politique et qui n'a aucune portée juridique?", a souligné El Khattat Yanja dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP.
"En tant qu'élus et représentants des Provinces du Sud, nous sommes convaincus que l'Europe redressera la situation en appel", a-t-il poursuivi, s'interrogeant sur "la négligence par l’UE de la dimension stratégique des relations avec le Maroc, qui joue un rôle important comme étant un partenaire stratégique pour l’UE".
"La partie européenne n’a pas pris en considération que nous sommes élus de manière démocratique dans les Provinces du Sud (...) Nous avons défendu cet accord de par son impact important en terme de développement", a-t-il ajouté.
Il a également souligné que cette décision est de premier ressort, et non exécutoire, et a émis le vœu que la période à venir soit l'occasion pour l'Europe (et pour le Tribunal de l’UE) de rectifier sa position et de rendre justice aux Provinces du Sud, partie intégrante du Royaume du Maroc.
El Khattat Yanja a aussi estimé qu'il était "dans l'intérêt du continent européen que la rive sud de la Méditerranée bénéficie de la stabilité, qui ne peut être atteinte que par des développements d’envergure’’.
Le président du conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab a conclu son propos en expliquant que la justice de l'UE était désormais appelée à redresser ce processus et à rendre justice au Maroc en général, et aux Provinces du Sud en particulier, dans son jugement en appel.