Les inspections générales des différents ministères devraient jouer un rôle clé dans les mesures que prévoie le gouvernement pour faire face à la détérioration de la qualité des services rendus par les administrations.
Al Massae, dans son édition du vendredi 15 septembre, explique que ces organes seront pleinement impliqués dans le dispositif de traitement des réclamations des citoyens, ce afin de mieux identifier les défaillances qui peuvent impacter le rendement du secteur public.
Le quotidien base cette affirmation sur un accord conclu mercredi 13 septembre par le ministère de la Fonction publique et le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique. Ce dernier consiste à mettre en place un portail national pour recevoir les réclamations des citoyens. Cette initiative, écrit le journal, ne pourra être efficace qu’avec l’implication des inspections générales qui, aujourd’hui, ont des prérogatives limitées, à l’exception de l’Inspection générale des finances.
C’est pourquoi le ministre en charge de la Fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader, a informé les participants à la réunion des inspecteurs généraux tenue la veille que leurs prérogatives seront bientôt étendues. Le ministre a également annoncé que la réflexion est lancée sur le degré de concordance entre le décret régissant le fonctionnement des inspections générales et leurs nouveaux rôles dans l’amélioration des services rendus par l’Administration et la lutte contre la corruption. Il sous-entend ainsi qu’une refonte du texte réglementaire est à prévoir.
Al Massae ajoute que Mohamed Ben Adelkader a insisté sur le fait, lors de la même réunion, qu’il considère les inspections générales comme le plus important organe de contrôle dans le secteur public et qu’aujourd’hui, celles-ci sont appelées à relever les défis qui les attendent.