La publication du décret concernant la simplification de la procédure de légalisation des signatures et de copies conformes au Bulletin officiel, et son entrée en vigueur effective le 2 janvier 2018, devaient mettre fin au calvaire enduré par les citoyens. Mais jusqu’à présent, le décret en question est resté lettre morte et les Marocains sont toujours obligés de se rendre dans les arrondissements communaux pour légaliser leurs documents administratifs. La bureaucratie administrative aurait-elle la peau dure?
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C’est du moins ce que rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 10 et 11 mars. Le quotidien s’est enquis de la situation sur le terrain, faisant état de la non-application du décret dans plusieurs administrations publiques et départements ministériels. Un décret qui s’inscrit dans le cadre du chantier de réforme globale de l’Administration publique lancé par le chef du gouvernement. Hormis le département chargé de la fonction publique et de la réforme de l’Administration, qui a désigné deux responsables pour s’acquitter de cette tâche administrative comme le stipule la nouvelle loi, les autres administrations ne semblent pas concernées par ces nouvelles mesures. Des sources du quotidien ont renvoyé la balle au chef du gouvernement, dont le département attribue cet état de fait à des questions techniques et financières, faisant savoir que des dispositions seront prises pour appliquer la nouvelle loi à partir du mois de mars.