10 ans après sa disparition à Alger, en 2009, en marge d’une conférence qu’il devait animer au sujet des familles des victimes sahraouies des violations perpétrées par le front polisario, le sort d’Ahmed Khalil, ex-chef de la sécurité des camps, nommé en 2008 «conseiller à la présidence chargé des droits de l’homme», demeure totalement inconnu.
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La famille de la victime, dont son épouse Lakhdira Bent Nafaa Ould Abdellah, est entrée en sit-in ouvert depuis mi-juillet devant le siège du Haut commissariat aux réfugiés (HCR).
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Selon les sources de le360, l’épouse de la victime, et ses trois fils prénommés Hafdallah, Adnane et Brahim, ont passé la nuit de mardi 23 à mercredi 24 juillet courant dans un abri de fortune installé devant la représentation onusienne, en guise de protestation contre la procrastination de la direction du polisario, et des services algériens, accusés d’être derrière l’enlèvement de l’ex-cadre polisarien.
En cause, les secrets compromettants détenus par l'ex-chef de la sécurité des camps sur les exactions perpétrées par des dirigeants séparatistes, à leur tête l'actuel chef Brahim Ghali, avec la complicité assassine des services de la sécurité militaire algérienne.