Cette décision a été prise, ce mardi 11 février, par le juge près la Cour d’appel de Fès en charge de cette affaire, après une courte audience, qui aura duré en tout et pour tout 15 minutes.
De sources judiciaires, Le360 apprend que ce report est motivé par le fait de permettre de convoquer le liquidateur du cabinet de feu Jaouad Benjelloun Touimi, l’avocat qui avait coordonné la défense de la partie plaignante, composée des membres de la famille de Benaissa Aït El Jid, étudiant et militant d'extrême-gauche, qui avait été assassiné en 1993 près du campus de l’université de Dhar Mehraz de Fès.
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Abdelali Hamieddine, leader du PJD, se retrouve à nouveau sous le coup de poursuites judiciaires, dans le cadre de cette affaire dont le dossier a été rouvert en décembre 2019 suite à une décision du juge d'instruction près la cour d'appel de Fès, de nouveaux éléments ayant été apportés par El Khammar El Haddioui, unique témoin de ces faits qui datent aujourd'hui de 27 ans.
Comme d’habitude, Abdelali Hamieddine est arrivé à la Cour d’appel de Fès escorté de dirigeants de premier ordre de son parti, en premier lieu Slimane El Omrani, numéro deux du PJD, mais aussi de Abdellah Bouanou, membre de la direction de ce parti, et par ailleurs maire de Meknès, ainsi que d'Amina Maelainine, députée au Parlement, et membre de premier plan de ce parti dirigeant la coalition au gouvernement.