Comme d’habitude, le dirigeant et parlementaire islamiste est arrivé entouré de ses avocats ainsi que par d’autres responsables de son parti et de nombreux sympathisants de cette formation politique.
Abdelali Hamieddine, à titre de rappel, est poursuivi pour complicité de meurtre dans l’affaire Aït El Jid, du nom de l’étudiant de gauche assassiné en 1993 près du campus universitaire de Fès (Dhar Mehraz). Selon nos sources sur place, la reprise du procès sera marquée par l’examen des requêtes de la partie civile, soit la famille de l’étudiant assassiné.
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Pour rappel, la cour a écouté les requêtes des avocats de Abdelali Hamieddine, le 18 juin dernier.
La Cour d’appel de Fès avait décidé, en décembre 2018, de réouvrir ce dossier vieux de 25 ans, sur la base de nouveaux éléments révélés par l’unique témoin de l’assassinat, Haddioui El Khammar. Au moment des faits, Abdelali Hamieddine militait dans les rangs de ce qui allait devenir l’Organisation du renouveau estudiantin marocain (OREMA, pro-PJD).