La convocation de Arancha González Laya, ancienne ministre des Affaires étrangères d'Espagne, devant le juge intervient après le témoignage de son ex-chef de cabinet, Camilo Villarino, durant le mois de septembre.
La convocation de Gonzalez Laya en tant qu'accusée a été demandée le 14 septembre 2021 par l'avocat Juan Carlos Navarro. Demande soutenue par l'avocat Antonio Urdiales, qui représente l’accusation populaire dans l'affaire "Ghali".
En outre, l'ancienne directrice du cabinet de Carmen Calvo, ancienne première vice-présidente du gouvernement, Maria Isabel Valldecabres Ortiz, actuelle directrice générale de la Fabrica Nacional de Moneda y Timbre-Real de la Casa de la Moneda, a été également citée comme témoin.
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Le juge du tribunal de Saragosse, Rafael Lasala, avait ouvert une «enquête pénale», sur l'entrée «illégale», en Espagne du chef des milices du Polisario, le dénommé Brahim Ghali, qui a atterri sur la base militaire de la capitale aragonaise le 18 avril dernier dans un avion médicalisé en provenance d'Algérie, sous une identité usurpée.
Cette décision a été prise suite à une plainte déposée par l’avocat espagnol, Antonio Urdiales, contre le dénommé Brahim Ghali et les fonctionnaires relevant des départements ayant permis l’accès illégal du chef du Polisario pour «faux ou usage de faux et dissimulation de preuves».