Dans une ordonnance de 13 pages et après avoir examiné les faits recueillis jusqu'à présent dans la procédure, le juge a souligné que -compte tenu du fait que des autorités et des fonctionnaires des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense étaient impliqués- c'est que «le président du gouvernement dirigeait cette action commune».
Dans son ordonnance, le magistrat explique: «puisque la question a été initiée par la ministre des Affaires étrangères après avoir reçu un appel de l'Algérie, la décision finale appartenait au président du gouvernement».
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Le juge a également maintenu l’implication de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, dans cette affaire, et décidé de classer «provisoirement» la procédure contre l’ancien chef de son cabinet, Camilo Villarino.
Pour le magistrat, les actions de l'exécutif «reflètent la bonne volonté de ceux qui décident d'aider le malade et une attitude humainement irréprochable».
Mais il a souligné que le médecin responsable de l'unité de soins intensifs de l'hôpital de Logroño, où avait été admis le «chef des séparatistes», avait averti que les soins médicaux que Brahim Ghali avait reçus en Algérie étaient «pratiquement» les mêmes que ceux qu'il aurait reçus à Logroño.