L’étau se resserre, jour après jour, autour de Brahim Ghali, le chef du Polisario, hospitalisé en Espagne. Et les plaintes contre lui continuent d’atterrir sur les bureaux des magistrats espagnols.
À celles de ses victimes marocaines et espagnoles, par centaines, vient s’ajouter la plainte du politologue Pedro Ignacio Altamirano, porte-parole du «Groupe international de soutien à la réunification sahraouie».
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Dans cette plainte, déposée le 24 avril dernier auprès du tribunal de Malaga et qui vient d’être jugée recevable, le politologue espagnol montre Brahim Ghali du doigt comme étant l'instigateur et le principal responsable de menaces de mort proférées contre lui par des membres du Polisario suite à un voyage aux provinces du Sud. Et surtout pour le courage de ses idées, à savoir, en gros, que le séparatisme n’a pas d’avenir et que l’avenir des Sahraouis réside en une réunification dans le cadre de l’intégrité et de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
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Le juge d’instruction près le tribunal de Malaga vient d’estimer que le politologue espagnol est bel et bien victime de menaces de morts proférées à son encontre par les milices du Polisario.
De ce fait, il a décidé de transférer cette affaire devant l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole. "Il s’agit d’une nouvelle affaire qui s’ajoute à celles déjà instruites par la justice espagnole contre le dénommé Brahim Ghali pour des accusations de violation des droits de l’homme, violence et menaces", souligne l’avocat du politologue espagnol, cité par l’agence MAP.
Assassin, terroriste, violeur, tortionnaire…, voilà que se révèle, à la face du monde, l’autre facette du chef des séparatistes, celle d’un voyou en chef, commandant une bande de voyous.
La balle est dans le camp de la justice espagnole.