Affaire Chaimae: Daoudi demande une commission d'enquête parlementaire

Le360

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, a appelé à la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire au sujet de l'agression dont a été victime une jeune femme au sein de l'université de Meknès.

Le 24/05/2016 à 18h41

Les auteurs de cet acte criminel, relevant d'un courant d'extrême gauche, ont été arrêtés et traduits devant le Parquet.

Selon le ministre, qui répondait à une question orale devant la Chambre des représentants, Chaimae a été introduite de force dans l'espace universitaire par un groupuscule d'extrême gauche qui l’a déférée devant un tribunal "populaire illégal".

Celui-ci l'a condamnée au rasage de ses cheveux, un acte condamnable à tout point de vue.

Le ministre a imputé la responsabilité de cet acte criminel à des jeunes endoctrinés par un courant né dans les années 1960.

"Je vous demande d'envoyer une commission d'enquête parlementaire pour élucider cette affaire", a martelé le ministre en plaidant en faveur des professeurs, des doyens et de son ministère.

"Ils n'ont aucune responsabilité dans ce qui s'est passé ni à Meknès ni ailleurs", a affirmé Lahcen Daoudi. Le ministre a aussi salué le rôle que jouent les forces de l'ordre, jugeant utile leur présence au sein des facultés. Selon Lahcen Daoudi, ces groupuscules sont soutenus et financés par des associations se proclamant indépendantes mais qui ne condamnent pas les auteurs de ces actes. Presque tous les groupes parlementaires ont condamné le silence observé par ces ONG face à ces actes criminels.

A noter que le règlement de la Chambre des représentants permet la mise en place d'une commission d'enquête à la demande des groupes parlementaires.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 24/05/2016 à 18h41