Nouveau tour de vis sécuritaire autour des camps de Tindouf, qui vivent au rythme de violents soulèvements après la diffusion de photos intimes de l’épouse de l’opposant Fadel Breïka, Olaya Saâdi, via un média du polisario nommé « sawt alwatan». Selon les sources de le360, des blindés militaires sont déployés depuis samedi 9 novembre au niveau des barrages de contrôle établis entre les camps. «7 bataillons relevant des 2ème, 5ème et 6ème régions militaires, ont installé des bivouacs derrière des dunes de sables (3 bataillons au camp «Laâyoune», 1 au camp «Rabonni», 1 au camp «Smara», 1 au camp «Aousserd» et 1 au camp «Dakhla», rapportent nos sources.
Le déploiement de cet «arsenal» militaire n’a pour autant pas dissuadé les manifestants de s’attaquer aux artisans de cette atteinte flagrante à la vie intime de l’épouse Olaya Saâdi, dont l’époux croupit depuis juin dernier dans la prison de sinistre réputation «Dhaïbia», en raison de ses opinions critiques envers la direction de Rabouni, qui cristallise une colère inédite à la veille du 15ème congrès, prévu le 15 décembre prochain.
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Toujours selon nos sources, «deux jeunes cagoulés ont attaqué à l’arme blanche, dans la soirée du 8 novembre 2019, au camp «Laâyoune», le nommé Ahmed Aliyenne (tribu Rguibat Laâyaycha), acquis au soi-disant «ministre de l’information» Sid Ahmed El Batal», connu comme étant le dirigeant du journal électronique «Sawt Al Watan», ayant diffusé les photos intimes de l’épouse de Fadel Breïka.
Par ailleurs, une patrouille de la sécurité militaire du polisario a interpellé, le 9 novembre, au camp «Smara», le blogueur Boudda Mustapha Haloud (tribu Rguibat Souaad, installé au camp «Smara», auteur de publications dénonçant les violations des droits de l’Homme par des dirigeants du polisario sur sa page Facebook et à travers le groupe «Wathsapp» dit «Tribune du Sahara occidental", qui diffuse des témoignages des rescapés des geôles du polisario et des membres de familles de personnes liquidées par les séparatistes.
L’intéressé qui a été conduit dans un centre relevant de la sécurité militaire des séparatistes, situé près du complexe agricole «El Houcine Tamek» dit «Nkhaila» (5 kilomètres de Rabouni), a été libéré hier dimanche 10 novembre.