Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Al watan alane, publié sur le site électronique Anfas Press, Me Abdelkabir Tabih a relevé que toutes les garanties avaient été respectées, que ce soit au niveau du tribunal militaire, comme l'attestent nombre d'organisations de droits humains, ou durant cette période de renvoi de l’affaire devant une juridiction civile.
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La traduction assurée au profit des avocats français et des observateurs est un fait inédit, a-t-il affirmé, faisant également état de la retransmission vidéo de l'audience dans une autre salle du tribunal et de la présence de représentants de la société civile actifs dans le domaine des droits de l'Homme au niveau international.
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"Les garanties d’un procès équitable consistent à accorder à l'accusé le droit d’être assisté par un avocat", a souligné Me Abdelkabir Tabih, rappelant que lors du dernier procès, les accusés avaient eu droit à des avocats marocains et étrangers.
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Il a fait observer que la société civile, les militants des droits humains et les médias en général "n’ont pas pu accompagner ce dossier, l’expliquer ni présenter la situation réelle à l’opinion publique".