Fin de l’affaire Haïdallah, inhumé ce dimanche 22 février par les autorités de Laâyoune sur ordre du parquet général. Cette décision intervient après le refus de la famille Haïdallah de prendre la dépouille de son fils Mohamed Lamine, décédé des suites des coups et blessures qu’il avait échangés, le 8 février, avec deux employés d’un magasin de couture à Laâyoune, actuellement arrêtés et déférés devant la justice. La cérémonie d’inhumation du défunt s’est déroulée en présence de représentants de la délégation du ministère des Habous et des Affaires islamiques, d’une foule de prédicateurs et d’imams de mosquées, outre les autorités locales, conformément à la décision du parquet général.
Cette décision a permis de barrer la route devant toute récupération par le Polisario de la cérémonie d’enterrement à des fins politiciennes abjectes, comme il a essayé vainement de le faire depuis le 8 février, date à laquelle le défunt a été blessé par deux employés d’un magasin de couture et évacué vers l’hôpital Hassan II d’Agadir où il a rendu l’âme en raison de la gravité de sa blessure.
Pour rappel, des séparatistes téléguidés à partir de Tindouf avaient tenté de surfer sur cette mort due à un différend entre le défunt et deux employés d’un magasin de couture pour organiser des sit-in de protestation aux relents bassement politiciens. Un pseudo site d’information avait servi de relai à cette fin crapuleuse, en alléguant l’enlèvement et la torture par les autorités de Laâyoune d’une femme dénommée Lalla Moussaoui, en représailles contre son appui à la famille du défunt.
En réaction à ces allégations colportées par la machine de propagande séparatiste, les autorités de Laâyoune avaient diffusé un communiqué, relayé par LE360 le 17 février, dans lequel elles avaient catégoriquement rejetées ces accusations infondées et dénuées de tout fondement, en précisant que la dénommée Lalla Moussaoui n’avait à aucun moment fait l’objet d’enlèvement, encore moins de torture. Comble de l’ironie, il s’avéré, après la soumission de la victime présumée à une expertise médicale, qu’elle n’était même pas enceinte !