«C’est avec intérêt que le CNDH a suivi le débat sur les libertés individuelles et la question de l’interruption volontaire de la grossesse qu’a pu susciter, parmi nos concitoyens, l’arrestation de Madame Hajar Raissouni», lit-on dans un communiqué rendu public ce lundi 9 septembre pr le conseil que préside Amina Bouayach.
Le CNDH dit, dans ce sens, avoir pris acte des réflexions et positions de l’opinion publique concernant la question des libertés individuelles et de la vie privée et «condamne, par la même occasion, les attaques et insultes, de nature discriminatoire, proférées par certains contre la personne concernée».
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Le CNDH ajoute qu’il présentera, dans les jours à venir, ses recommandations d’amendement du Code pénal, actuellement en discussion à la commission de la Justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants.
«Le CNDH est rassuré de pouvoir compter sur le soutien et l’appui des concitoyens à ses recommandations relatives à la protection des libertés individuelles et de la vie privée, et ce, en respect, entre autres, des dispositions constitutionnelles concernant la garantie des droits et libertés fondamentaux, notamment, le paragraphe 1er de l’article 24», poursuit le communiqué.
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Plus encore. Le CNDH appelle à la relaxe de Hajar Raïssouni et de son partenaire. «En espérant que la remise en liberté de Madame Hajar Raissouni et de son partenaire pourra se faire de manière prompte, le CNDH s’attend à ce que les débats et les expressions publiques puissent constituer un tournant mettant fin à l’hésitation des acteurs politiques quant à l’harmonisation du cadre législatif de notre pays avec les dispositions de sa Constitution et l’adaptation de celui-ci aux pratiques sociétales», explique le Conseil.
Enfin, le CNDH annonce avoir désigné un de ses représentants pour l’observation du procès de Hajar Raissouni et de son partenaire. Procès qui va s’ouvrir dans l’après-midi de ce lundi 9 septembre devant le tribunal de première instance de Rabat.