Cette déclaration fait suite à la persistante campagne médiatique évoquant une prétendue infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers un logiciel informatique.
"La justice est là précisément pour vérifier les accusations à l’aune des preuves matérielles et tangibles. Certaines personnes ont choisi cette voie. Elles y feront valoir les preuves qu’elles ont, ou n’ont pas", a souligné le ministre dans un entretien au magazine panafricain Jeune Afrique.
Le Maroc aussi a choisi de faire confiance à la justice, en interne et à l’international, a ajouté Nasser Bourita, qui a dénoncé un "écran de fumée", et un "coup de bluff (...) monté de toutes pièces et sans preuve aucune", appelant à "jeter la lumière sur les faits, loin de la polémique et de la calomnie". Selon le ministre, "c’est ce que ne font ni Forbidden Stories ni Amnesty International, qui se basent uniquement sur de pures supputations", faisant observer que certains titres syndiqués au sein de ce consortium "servent des agendas bien connus pour leur hostilité primaire envers le Maroc" et sont "ulcérés par ses succès sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI".
Et Nasser Bourita d’ajouter que si "révélations" il y a, c’est bien la sortie au grand jour de cette hostilité, "qui ne peut plus se cacher derrière ses allures savantes et policées". "Ce n’est pas du journalisme. C’est du sabotage à grande échelle", a-t-il martelé.
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A la question de savoir si le Maroc maintient sa position déjà affirmée en 2019, selon laquelle le Royaume n’a pas acquis le logiciel Pegasus, le ministre a affirmé: "nous la maintenons et nous l’assumons en toute responsabilité". Le ministre a indiqué que le Maroc met au défi les colporteurs de ces allégations dont Amnesty International et le consortium Forbidden Stories, ainsi que leurs soutiens et relais, de fournir la moindre preuve tangible et matérielle en appui à leurs récits", notant que "certains dans ce cartel de supports médiatiques et d’ONG n’arrivent pas à se faire à la réalité du Maroc qui réussit, se renforce et consolide sa souveraineté à tous les niveaux".
Le ministre souligne qu’ils "pensent pouvoir le mettre sous emprise. A leur grand dam, ceci n’est pas possible et ne le sera jamais. La collectivité nationale fera face, unie comme elle l’a toujours été, à ces attaques insidieuses", a-t-il relevé. N’en déplaise à ces mêmes parties, a ajouté le ministre, le Maroc est parvenu à s’ériger en allié "fiable" auprès de ses partenaires, grâce à l’efficacité mondialement reconnue de ses services de sécurité, principalement dans la lutte internationale contre le terrorisme, ce qui a permis de déjouer les complots fomentés contre la stabilité nationale du Royaume, et d’avorter des attentats terroristes notamment aux Etats-Unis, dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique.
Selon Nasser Bourita, le timing de cette campagne "n’est certainement pas anodin", rappelant que ces dernières années, le Maroc a "observé des pics d’hostilité médiatique dans certains pays, à la veille de la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône".
"Cette année encore ne fait pas exception. Ce timing hautement symbolique pour le Maroc et les Marocains a toujours été sciemment choisi par les milieux hostiles, connus du Royaume, qui s’évertuent à écorner l’image du Maroc et de ses institutions, tantôt par l’édition de livres pamphlétaires ou d’articles et d’interviews, tantôt par la diffusion de reportages pernicieux", relève-t-il. Nasser Bourita a dénoncé une "concentration acharnée" sur le Maroc en particulier; une "force de frappe médiatique considérable mobilisée", y compris dans le service public d’un pays en particulier; la saisonnalité de la campagne; la volonté à peine voilée de toucher à la confiance en l’Etat marocain, tant en interne qu’à l’étranger; le choix d’une date hautement symbolique pour le Maroc et les Marocains.
"Est-ce une campagne ? Oui! Est-ce du dénigrement? Certainement! Est-ce orchestré? Il ne pourrait en être autrement! Par qui? Le temps nous le dira", a-t-il dit. "Le Maroc poursuivra sa marche, sereinement, solidement, pour consolider son essor économique, son développement social et son rayonnement régional et international", a relevé le ministre, faisant observer que "les vrais" amis du Maroc le soutiennent, parce que cela est dans leur intérêt aussi. Les autres déçoivent et seront eux-mêmes déçus. Ils sous-estiment "la détermination du Maroc, qui n’est plus celui qu’ils croient connaître".
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Le Maroc d’aujourd’hui est un acteur régional "influent et incontournable", dont la voix est écoutée au sein des grandes institutions internationales et continentales telles que l’ONU et l’UA, a fait observer Nasse" Bourita, ajoutant que le Maroc d’aujourd’hui est un “pourvoyeur de paix et de sécurité", dans son environnement régional et "un partenaire sécuritaire fiable" auprès de plusieurs pays dans la lutte internationale contre le terrorisme, qu’il a aidé à déjouer des attentats terroristes, notamment aux Etats-Unis, dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique. "Qui a intérêt à ostraciser le Maroc? Qui a intérêt à l’empêcher de jouer ce rôle constructif à l’international? Ce sont là, pour moi, les vraies questions qu’il faut se poser", a martelé le ministre.
Nasser Bourita a rappelé que le 19 juillet, l’Administration Biden par la voix du département d’Etat a réitéré que sous le leadership de Sa Majesté le Roi, le Maroc et les Etats-Unis entretiennent des relations solides et de longue date en matière de coopération antiterroriste, en se félicitant que les deux nations œuvrent de concert étroitement pour la protection des deux pays, ajoutant que le Maroc est un partenaire fiable, pourvoyeur de sécurité et de stabilité dans son environnement régional et son cercle de partenariats. Le Royaume est un acteur de premier plan du Forum global de lutte contre le terrorisme et de la coalition globale anti-Daesh, a affirmé le ministre, soulignant que le Maroc "a contribué à sauver des vies, à avorter des projets d’attentats et à amener de nombreux terroristes et criminels devant la justice". "Avec la satisfaction du devoir accompli et la reconnaissance des amis et partenaires, nous nous passons donc bien volontiers du satisfecit d’Amnesty International et de Forbidden Stories", a-t-il fait remarquer.