La vieille rengaine des services de renseignement algérien, les manœuvres de son appareil diplomatique et les campagnes médiatiques relayées et alimentées par l’agence officielle algérienne de propagande (APS), pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du royaume, se sont une nouvelle fois soldées par un échec cuisant. Tout ce lourd investissement visait l’éloignement du Maroc du cercle des pays concernés par l’organisation de l’édition 2023 de l’Africain Lion. En vain.
L’édition 2023 sera finalement organisée conjointement avec les Forces armées royales marocaines, comme précédemment. L’annonce a d’ailleurs été faite par l’armée américaine, précisant que cette édition 2023 sera organisée par le Maroc et quatre autres pays africains, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia dans son édition du mardi 25 octobre.
Dans un communiqué rendu public, l’armée US précise que «l’édition 2023 sera organisée par le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, Djibouti et le Ghana du 15 mai au 18 juillet 2023». Et d’ajouter que «plus de 10.000 militaires de vingt Etats des pays de l’OTAN, (alliance de pays d'Europe et d'Amérique du Nord), prendront part aux manœuvres militaires prévues par l’édition 2023».
Dans le cadre de ces préparatifs, poursuit le quotidien, «la Tunisie a accueilli du 26 au 30 septembre, une réunion entre des responsables de l’armée américaine et leurs partenaires des pays africains».
Dans une déclaration sur la tenue de l'exercice militaire African Lion 2023, le plus grand en Afrique, le colonel Paul Hilaski, chef de la branche de l'African Lion au sein de l'armée américaine en Afrique, a fait savoir que «compte tenu de la multitude de complexités qui existent naturellement dans un exercice d’une telle ampleur, la planification et la coordination avec les forces américaines conjointes et les pays partenaires est un projet à long terme étalé sur toute l’année, afin de s’assurer que lorsque l’exercice commencera, il sera bien coordonné et magistralement exécuté».
Le quotidien rappelle à ce propos la pression du sénateur républicain, James Inhofe, connu pour son soutien aux séparatistes du Polisario qui avait formulé le souhait de «transférer l’African Lion vers un autre pays». Dans une déclaration en juillet, il avait déclaré être «heureux que le secrétaire Austin soit d’accord sur cette question».
C’est la déclaration qui a été décontextualisée et détournée à l’époque par l’agence officielle algérienne de propagande pour nuire au Maroc, sans citer que le chef du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique avait souligné que les Marocains ont «une formidable aptitude à l’organiser. Leur compétence militaire est très haute. Ils ont aussi l'infrastructure, les champs d'entraînement. Ils sont un hôte fantastique», avait rapporté le360.
Aujourd’hui, ce sénateur à la veille de la retraite ne participera pas aux élections de mi-mandat, prévues le 8 novembre 2022, pour le renouvellement de la totalité des membres de la Chambre des représentants et le tiers (35 sièges) du Sénat. Un grand partisan des séparatistes du Polisario au Sénat, âgé de 87 ans, quittera donc la scène parlementaire américaine. De plus, la participation des militaires israéliens à l’édition 2023 joue en faveur du Maroc, rapportent d’autres médias.
L’annonce de l’accueil par le royaume de l’African Lion 2023 a coïncidé avec la visite au Maroc du général du Corps des Marines des Etats-Unis et chef du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), Michael Langley.