Le chef du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, Africom, se trouve actuellement au Cap Draâ où se déroule la phase aéronavale des manœuvres militaires maroco-américaines, considérées par le Pentagone comme étant les plus grandes jamais organisées en Afrique.
Le patron de l’Africom, basé à Stuttgart en Allemagne, est arrivé jeudi 21 mai au Maroc à la tête d’une délégation militaire américaine de haut rang, pour s’enquérir de l’avancement de cette deuxième phase de l’«African Lion», à laquelle participent également des armées d’Europe et d’Afrique.
A son arrivée au site de manœuvres Cap Daraâ, la délégation militaire US, qui comprend également le général Frank Gorenc, chef du commandement des Forces aériennes américaines de l’Afrique et de l’Europe, a été reçue par plusieurs hauts responsables militaires des Forces armées royales (FAR).
Comme le rapportait Le360 dans son édition du 18 mai, cette étape aéronavale de l’«African Lion» consiste à «tester la capacité de projection des forces aéronavales des deux armées sur les différentes zones de conflit, en temps de guerre ou de paix».
«Nous voulons mettre à l’épreuve notre capacité de projection à travers le monde», avait expliqué au site US Defense video et imagerie distribution system «DVIDS» le colonel Brian Wolford, commandant du deuxième régiment US spécialisé dans l’appui logistique militaire.
Point d’orgue de cette étape: des opérations amphibies comprenant une composante navale suivie d’une composante aérienne et terrestre. Il s’agit généralement d’un débarquement, suivi d’une invasion terrestre par les troupes débarquées sur le sol ennemi depuis des navires de débarquement.Soulignons que les Etats-Unis possèdent une supériorité absolue dans ce genre d’opérations qui peuvent être appuyées par des bombardements ou des parachutages de troupes derrière les lignes ennemies.