Le ministre a indiqué que ce nouveau système de ciblage visait à optimiser l’allocation des aides en se fondant sur des critères socio-économiques précis, tout en prenant en compte les disparités régionales. Le RNP et le RSU servent ainsi de références pour identifier les ménages éligibles aux différents programmes sociaux (aide directe, AMO), rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 22 avril. Une formule de calcul évalue chaque famille en fonction de variables socio-économiques (revenus, conditions de vie, etc.), actualisées régulièrement.
Fouzi Lekjaa précise que les critères varient entre les milieux urbain et rural, afin de refléter au mieux les réalités économiques locales. Il ajoute que l’Agence nationale des registres contrôle les déclarations et révise les données au moins une fois par an. Les administrations publiques, les collectivités territoriales, ainsi que les instances publiques et privées sont tenues d’appliquer les nouveaux scores d’éligibilité et d’intégrer les bénéficiaires dès leur qualification. Il rappelle que les mises à jour s’appuient sur les déclarations des ménages et les informations transmises par ces entités.
C’est ce qui explique que certaines familles perdent leur éligibilité, à la suite de la mise à jour des données (amélioration de leur situation économique, correction d’erreurs, etc.) ou en raison de l’ajustement des critères afin de mieux refléter les besoins réels, rapporte Al Akhbar. Ce nouveau système vise à rationaliser l’aide sociale, en évitant les inclusions abusives tout en assurant l’accès aux populations les plus vulnérables. «Les ajustements réguliers doivent permettre un ciblage plus équitable et dynamique», conclut le ministre du Budget.
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