Le président du RNI, Aziz Akhannouch, a appelé à «lutter contre le crime économique afin de permettre aux entreprises marocaines de créer de la richesse et de l’emploi». Lors de son intervention devant plus de 4500 militants, samedi dernier à Mohammedia, le président des Indépendants a souligné que le parti allait, lors de la prochaine étape, renforcer les mécanismes de sa communication pour être à l’écoute des préoccupations des citoyens tout en mettant l’accent sur les jeunes qui, a-t-il ajouté, sont «confrontés à un crime économique lorsqu’on sabote des idées ou des initiatives qui pourraient avoir des répercussions bénéfiques sur l’avenir du pays. On dresse toujours des obstacles quand ils essaient de créer de petites ou moyennes entités économiques».
Le patron du RNI a indiqué que le parti allait consolider sa présence dans les contrées les plus lointaines du Maroc à partir du plan «100 jours, 100 villes». Un programme qui, a-t-il précisé, sera lancé à partir de Demnate le 2 novembre 2019 et s’étalera jusqu’au mois de juillet 2020.
Akhannouch a poursuivi en soulignant que le parti avait choisi de petites et moyennes villes qui souffrent à la fois des problèmes du monde rural et urbain. «Nous allons visiter ces 100 cités pour rencontrer leurs habitants et écouter leurs doléances. C’est à la lumière de ces données que nous pourrons élaborer un programme politique efficient pour combler ces lacunes», a-t-il indiqué.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 30 septembre, qu’Akhannouch a souligné que le RNI est le parti de tous les Marocains qui «nous ressemblent comme on leur ressemble». Et comme pour tacler ses détracteurs, il a martelé: «Nous ne sommes pas venus d’une autre planète car nous sommes de purs produits de cette terre bénie du Maroc. Autant dire que ce n’est pas avec le pessimisme qu’on va servir notre pays. Il faut s’armer d’optimisme en premier lieu et ensuite chercher les solutions pour les mettre en œuvre».
Akhannouch a ensuite fait l’éloge du manifeste du parti «La voie de la confiance» qui milite pour un nouveau modèle de développement: «Ce programme a gagné la confiance d’une grande partie des citoyens car il propose des alternatives et des solutions aux problèmes. Le RNI n’a pas d’ennemis car nos principaux adversaires demeurent la pauvreté, la précarité et le chômage», a-t-il conclu.