Al adl wal ihsane fustige le gouvernement et attaque le plan de la retraite

Le360

Revue de presseKiosque360. Si beaucoup d’acteurs remettent en question le bilan gouvernemental, la formation politico-religieuse d’Al adl wal ihsane a choisi de critiquer le volet de l’enseignement. Pour elle, la rentrée scolaire de cette année serait la plus mauvaise de l’histoire du Maroc.

Le 27/09/2016 à 20h59

La rentrée scolaire de cette année est catastrophique. Elle est même la pire de l’histoire de l’école publique, et le gouvernement en est bel et bien responsable, affirme la faction chargée de l’enseignement chez les «frères» d’Al adl wal ihsane qui n'a laissé passer l’occasion des législatives pour s'attaquer au gouvernement Benkirane, fait savoir le quotidien Al Massae dans sa livraison de ce mercredi 28 septembre. Les «frères» de Mohamed Abbadi ont ainsi pointé du doigt l’encombrement des classes où s’entassent les élèves, qui appartiennent parfois même à différents niveaux scolaires, relève l’article d’Al Massae, ajoutant que le nombre d'enfants par classe atteint, cette année, des chiffres records. La situation est aggravée par le manque flagrant de ressources humaines au niveau de l’administration. Selon le journal, la formation, légalement interdite, a imputé la responsabilité totale de «l’échec et la faillite de l’école publique marocaine à l’Etat marocain qui s’est désengagé de ses responsabilités pour ouvrir grandes les portes aux investissements privés, cédant ainsi le service public éducatif et frappant de plein fouet la gratuité de l’enseignement ». L’aile chargée de l’enseignement au sein d’Al adl wal ihsane a signalé le recours de certaines directions provinciales à des contrats avec des entreprises de sous-traitance pour pallier le déficit en matière de cadres éducatifs pour "baliser le terrain à la procédure de travail avec contrat", écrit Al Massae. Par ailleurs, les islamistes d’Al Abbadi, qui ont annoncé leur boycott des prochaines élections législatives, ont condamné les décisions jugées «irresponsables et inhumaines», du plan de la retraite initié par le gouvernement et défendu bec et ongles par Benkirane.

Par Mustapha Nouri
Le 27/09/2016 à 20h59