L’Algérie vient de décider de revoir le peu de relations qui la lient encore avec le Maroc, en accusant ce dernier de soutenir, avec la complicité d’Israël, «les groupe terroristes, responsables des incendies de forêts en Algérie et de l’assassinat de Djamel Bensmaïl», un faux pyromane, mais vrai militant du Hirak, livré en pâture par la police algérienne à une foule en colère pour être lynché et immolé.
Al Ahdath Al Maghribia du 20-23 août, dans un éditorial intitulé «La folie d’Al Mouradia atteint son paroxysme», écrit qu’après son échec à juguler les nombreux problèmes qui s’accumulent en Algérie, au point de ne pouvoir éteindre seul un incendie de forêt, le régime algérien «fabrique des accusations en appelant à revoir les relations de son pays avec le Maroc». Cette «folie» contre le Maroc s’explique, selon Al Ahdath, par le fait que le régime vert-kaki a lui-même joué au pyromane en brûlant exprès la Kabylie pour se venger du Hirak populaire.
Dans un autre article, Al Ahdath estime que «les miltaires algériens ont perdu la raison», quand bien même ils en avaient. En effet, c’est au moment où le Maroc multiplie les gestes de bonne volonté et appelle à des relations normalisées entre les deux pays voisins et les deux peuples frères que l’Algérie choisit la fuite en avant en devenant la risée du monde entier.
Al Akhbar, qui revient lui aussi sur le manque total de raison chez les généraux algériens, demande plutôt à ces derniers de laisser le Maroc tranquille et de s’occuper de leur Hirak, de leur MAK et autres tas de problèmes dans lesquels ils sont noyés jusqu’au cou.
Pour Assabah, la «folie» du pouvoir algérien vis-à-vis du Maroc s'explique par le complexe maladif chef d’état-major de l’armée algérienne, Said Chengriha, dont la haine du Maroc a pour origine la raclée qu’il a reçue lors de la bataille d’Amgala, où il a été d’ailleurs fait prisonnier.
Dans un papier d’humeur, intitulé «Ne riez pas avec Tebboune», Assabah imagine qu’une «source bien informée» ayant assisté à la réunion du Haut conseil de sécurité algérien lui a décrit les «minutes» de ce «conclave de fous». Ainsi, dépassé par les évènements sous l’effet des médicaments et autres nombreux verres, contre-indiqués, pour les avaler, le président-portrait de l’Algérie demande à ses généraux ce qui se passe. Un premier général prend la parole pour l’informer que c’est le Maroc qui «est responsable du trou dans l’ozone et du changement climatique ayant conduit aux incendies en Kabylie». Un autre ajoute que derrière «les chutes de météorites sur le continent africain», on retrouve le Maroc. Un troisième général bardé de médailles, même s’il n’a jamais tiré une seule balle, jure par tous ses Dieux, que c’est le Maroc qui est derrière le retour des Talibans à Kaboul, avant que le chef de la diplomatie algérienne n’affirme à son tour que la crise du Barrage de la Renaissance entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan a été créée par le Maroc.
«Allah yestir», titre l’éditorialiste d’Assabah, une invocation que tout homme raisonnable lâche à la vue de manifestations de folie.