Le chef du polisario est arrivé vendredi 24 mai à Johannesburg, en provenance d'Alger, pour participer à la cérémonie de réinvestiture du président sud-africain Cyril Ramaphosa, apprend-on samedi auprès de la propagande algéro-séparatiste.
Brahim Ghali a été aperçu à la tête d’une importante délégation séparatiste, notamment Hamdi Al Khalil Myara, préposé à la gestion des relations avec l’Afrique, Fatéma El Mehdi, qui avait participé aux pourparlers de Genève (I et II), Abdati Breïka, «conseiller à la présidence de la rasd»…
Vous auriez compris que ce qui intéresse n’est pas tant le profil que le nombre de ces larbins polisariens à la botte des maîtres algériens, leur déplacement d’Alger à Johannesburg (10 heures de vol) ayant nécessité la mobilisation (excusez du peu!) du Top des Jet d'affaires, celui-là même qui était utilisé par le président destitué Abdelaziz Bouteflika.
Vous n’êtes peut-être pas sans savoir que ce Jet qui fait rêver les P-DG les plus exigeants en termes de confort, pèserait 45 millions d’euros et qu’en aviation d’affaires, l’heure de vol à bord d'un appareil du même calibre coûterait au minimum 2.000 €!
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L’on vous fait l’économie des autres frais exorbitants que l’institution militaire algérienne a payé cash au chef du polisario et compagnie, au détriment des contribuables algériens et au mépris des habitants des camps, interdits de sortie du périmètre quadrillé de Lahmada, vers la zone extra-muros du Sahara marocain, pour s’approvisionner en produits de première nécessité. Alger a dernièrement pris des mesures drastiques limitant la délivrance des autorisations de sortie, une fois tous les dix jours, pour chaque véhicule!
Taillons dans le vif! Le peuple algérien est depuis le 22 février en pleine révolution contre le régime despotique (toujours!) aux manettes, sous la baguette du général-fermier Gaïd Salah (les Algériens lui reprochent d'avoir transoformé l'armée en ferme, au service des copins et des coquins!).
Le peuple algérien est sorti, hier 24 mai, pour le 14è vendredi consécutif pour revendiquer haut et fort le départ de Gaïd Salah et de tous les autres sinistres symboles de ce régime fossilisé, prédateur, mafieux, qui a ravalé la corruption, le népotisme et le favoritisme au rang de simples «faits divers»!
La dilapidation de 1000 milliards de dollars durant les vingt années du règne de Bouteflika ne lui aurait apparemment pas suffi, preuve en est cette poursuite acharnée du financement des safaris VIP du chef du polisario, dont la véritable place devrait être aujourd’hui devant le Tribunal pénal international pour répondre des crimes contre l’humanité, qu'il a commis du temps où il était chef de "l'armée sahraouie" (1978-1991).